Ce n'est pas moins de 50 questions que les gendarmes de Mauléon ont posées à Panpi Sainte –Marie, dans le cadre de l'enquête ouverte contre la mobilisation citoyenne ayant empêché l’abattage préventif de 1 800 canards de la ferme Uhartia de Barcus. Des questions auxquelles il a formellement refusé de répondre.
Ce dernier confie la fierté d'ELB d'avoir contribué à "la prise de conscience des paysans et des citoyens face aux mesures de gestion de la grippe aviaire qui mettaient davantage en danger les éleveurs que la maladie elle-même". Ce sont ensuite les citoyens et les élus qui ont contribué à la mobilisation, rappelle-t-il.
Sur les trois blocages réalisés- Domezain, Gabat et Barcus- c'est celui de Barcus qui pose visiblement problème. Là où le procureur de Bayonne n'a en effet pas décidé d'ouvrir une enquête, celui de Pau souhaite a priori faire un exemple.
Le syndicat, en attente des conclusions de l'enquête, n'hésitera pas si procès il devait y avoir à dénoncer la pléthore de " mesures abusives et incohérentes dans la gestion publique de la grippe aviaire ces deux dernières années" et à défendre "les élevages paysans régulièrement mis à mal par les politiques d'industrialisation de l'agriculture ". Une suite à donner qui pourrait rappeler la magnifique tribune offerte à Dax aux faucheurs de chaise.