Mediabask

La justice espagnole retire le mandat d’arrêt contre Puigdemont

Ce mardi 5 décembre, le juge de la Cour suprême espagnole, Pablo Llarena, a décidé de retirer les mandats d’arrêt européen émis par l’État espagnol à l’encontre du président catalan et des quatre conseillers exilés en Belgique. Ils craint des contradictions entre les justices belge et espagnole.

Il y a trois jours, Carls Puigdemont a présenté sa candidature aux élections régionales par visioconférence. (@JuntsXCat)
Il y a trois jours, Carls Puigdemont a présenté sa candidature aux élections régionales par visioconférence. (@JuntsXCat)

Le mandat d’arrêt espagnol a en revanche été maintenu par Pablo Llarena contre Carles Puigdemont, Toni Comín, Lluís Puig, Meritxell Serret et Clara Ponsatí. Autrement dit, s’ils reviennent sur le sol espagnol, ils seront arrêtés d’office. Ils sont accusés de rébellion, sédition, détournements de fonds publics et désobéissance à l’autorité pour leur participation à l’organisation du référendum sur l’indépendance de la Catalogne.

Ce mardi, le juge de la Cour suprême a décidé de retirer le Mandat d’arrêt européen (MAE) émis le 3 novembre à l’encontre du président de la Generalitat ainsi que des quatre conseillers, tous exilés à Bruxelles. Le juge justifie cette décision par son souhait d’apporter une réponse unique aux accusations et donc par sa crainte de contradictions entre les réponses qui seront apportées par la justice belge et celles que veut donner la justice espagnole.

Le 12 décembre, le juge du tribunal de premier instance de Bruxelles devait se prononcer sur la remise de Puigdemont et des quatre conseillers catalans aux autorités espagnoles.

Malgré leur exil et le maintien en prison d’Oriol Junqueras et Joaquin Forn, décidé ce lundi par Pablo Llarena, la campagne pour les élections régionales de la Catalogne a bien été lancée cette semaine.