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Le portail culturel Eklektika s'arrête

Finalement, l’équipe d’Eklektika a décidé : elle met fin à l'aventure ce jeudi 6 juillet.

La directrice du théâtre Quintaou et l'équipe d'Eklektika : Maxime Cavoisy, Ramuntxo Garbisu et Cédric Duplessis. © Isabelle Miquelestorena
La directrice du théâtre Quintaou et l'équipe d'Eklektika : Maxime Cavoisy, Ramuntxo Garbisu et Cédric Duplessis. © Isabelle Miquelestorena

Cela fait trois ans que le portail culturel Eklektika existe et rend compte de l’actualité culturelle au Pays Basque, lancé à Anglet le 11 septembre 2014. Mais cela fait aussi trois ans que leur budget de financement nécessaire, de 50 000 euros, reste à la moitié de son objectif. Demain, le 6 juillet, il cessera ses publications faute de "consolidation économique". Une information confirmée ce mercredi après-midi.

En chiffres, Eklektika c’est 1 000 articles publiés, 1 700 dates mises à l’agenda, 500 lecteurs par jour depuis 2016 et 4 000 abonnés à la newsletter du week-end. Mais malgré cette fréquentation encourageante, l'équipe de ce projet indépendant manque de moyens. Le site a fait le choix de ne pas rendre son contenu payant. Pour trouver des fonds, il a dû ainsi compter sur "le soutien à la billetterie des organisateurs, et dans le rayonnement des politiques culturelles qui les portent".

Depuis novembre dernier, Maxime Cavoisy, Ramuntxo Garbisu et Cédric Duplessis font le tour des communes de la côte atlantique pour qu’elles inscrivent Eklektika "dans le panel des régies pubs et parmi les médias retenus pour y rendre visibles leurs manifestations". Eklektika bénéficie depuis sa création du soutien de la Ville d’Anglet. Des entrevues ont également été organisées avec des acteurs économiques privés.

La boucle semble être bouclée et Eklektika invite "ses initiateurs historiques" et "ses multiples contributeurs" à un pot de l’amitié, au théâtre Quintaou d’Anglet demain. Et pourtant, sur son site, il laisse la porte entre ouverte : "des perspectives, assez hypothétiques, existent de reprendre son activité à la fin de l’été, avec une nouvelle direction rédactionnelle et, peut-être, un angle différent."