Aucune porte de sortie n’a été trouvée hier matin lors de la réunion par visioconférence depuis Pau entre les éleveurs basques et les représentants du ministère de l’Agriculture à Paris. Les deux parties restent campées sur leurs positions.
D’un côté, les trois éleveurs de Domezain, Barcus et Gabat, soutenus par le syndicat ELB, s’opposent à l’abattage de leurs canards ou poules pondeuses sains. D’un autre côté, les services de l’Etat maintiennent la mesure tandis que le vide sanitaire a été instauré depuis ce début de semaine dans le département. A l’instar des autres départements du sud-ouest.
"Nous demandons à tous de rester en alerte, les services sanitaires peuvent débarquer n’importe quand", prévient ELB. Si rien ne se passe d’ici là, le syndicat appelle à participer à un "rassemblement massif" vendredi matin. Prévu dans un premier temps à 10h30, à la place de Domezain, le rendez-vous est finalement à 6 heures du matin, dans chacunes des trois fermes concernées.
Hier, le syndicat a mis en ligne une pétition à l’attention du ministère de l’Agriculture. Pétition qui à ce jour 9 heures a réuni 457 signatures.