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Grippe aviaire, le bras de fer continue

Si, hier matin, les éleveurs ont pu discuter avec les représentants du ministère de l’Agriculture par visioconférence sur la question de l’abattage, chacun est resté sur ses positions. Le syndicat ELB appelle à nouveau à la mobilisation demain matin, dans les trois fermes concernées.

Mardi les services sanitaires n'avaient pas pu procéder à l'abattage des canards devant la mobilisation. ©Isabelle MIQUELESTORENA
Mardi les services sanitaires n'avaient pas pu procéder à l'abattage des canards devant la mobilisation. ©Isabelle MIQUELESTORENA

Aucune porte de sortie n’a été trouvée hier matin lors de la réunion par visioconférence depuis Pau entre les éleveurs basques et les représentants du ministère de l’Agriculture à Paris. Les deux parties restent campées sur leurs positions. 

D’un côté, les trois éleveurs de Domezain, Barcus et Gabat, soutenus par le syndicat ELB, s’opposent à l’abattage de leurs canards ou poules pondeuses sains. D’un autre côté, les services de l’Etat maintiennent la mesure tandis que le vide sanitaire a été instauré depuis ce début de semaine dans le département. A l’instar des autres départements du sud-ouest.

"Nous demandons à tous de rester en alerte, les services sanitaires peuvent débarquer n’importe quand", prévient ELB. Si rien ne se passe d’ici là, le syndicat appelle à participer à un "rassemblement massif" vendredi matin. Prévu dans un premier temps à 10h30, à la place de Domezain, le rendez-vous est finalement à 6 heures du matin, dans chacunes des trois fermes concernées.

Hier, le syndicat a mis en ligne une pétition à l’attention du ministère de l’Agriculture. Pétition qui à ce jour 9 heures a réuni 457 signatures.