Pour sa 29ème édition, sa 20ème à Biarritz, le Festival international des programmes audiovisuels diffusera 140 films du 19 au 24 janvier. Un programme "robuste" selon le délégué général du festival, François Sauvagnargues.

"Robuste" sans nul doute, riche incontestablement. Les débats, rencontres, documentaires, séries, reportages et expositions aborderont des thèmes d'actualité comme l'islamisme radical, l'immigration ou les peuples opprimés. Une programmation à mille chaînes de la télé-poubelle et sensationnaliste, une télé intelligente et de décryptage.

Lors de la présentation à la presse, le président du Fipa, Didier Ducoin, a choisi de mettre plusieurs films en avant. 'Beatbox, bomm bap autour du monde', en ouverture du festival, 'Trapped', en clôture, et bien d'autres comme 'Piano' de Vita Maria Drygas. Le film retrace l'histoire d'insurgés ukrainiens ne voulant pas sacrifier un piano, au milieu des barricades.

Un débat à ne pas manquer, celui du samedi 23 janvier à 15 heures, "L'islamisme radical en question". Les intervenants débattront sur la relation entre la personne qui filme et ce qu'elle filme. Le Fipa proposeaussi plusieurs documentaires sur le thème du djihadisme et les festivaliers auront l'occasion de s'interroger sur la manière de filmer l'horreur sans "l'esthétiser" ni la déformer.

D'autres rendez-vous suscitent un intérêt particulier, ceux de la narration sensorielle ou l'hackathon. Deux rencontres sont à noter: la première avec le comédien Kad Merad venu présenter le film Baron noir, l'histoire d'un maire du Nord de l’État français corrompu. La seconde avec le prix Goncourt 2015, Mathias Enard.

Cette année encore, il y en aura pour tous les goûts et surtout pour tous les curieux de connaître la télé de demain.