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Jean-Jacques Lasserre élu sans surprise à la présidence du Conseil départemental

Avec 31 voix pour 54 votants, le Conseil départemental a élu son doyen à la présidence : Jean-Jacques Lasserre souhaite inscrire son mandat dans la nouveauté.

Jean-Jacques Lasserre est le président du nouveau Conseil départemental. © Bob EDME
Jean-Jacques Lasserre est le président du nouveau Conseil départemental. © Bob EDME

A 68 ans, Jean-Jacques Lasserre entame son deuxième mandat à la présidence du Département (il l'était de 2001 à 2008). Une élection attendue : il recueille 31 voix des 54 votants, la socialiste Marie-Pierre Cabanne vingt, Alain Iriart (EH Bai) deux et un vote blanc, celui d'Isabelle Pargade conseillère départementale de Baigura-Mondarrain. Cette dernière n'intègrera aucun groupe. Indépendante elle explique néanmoins de pas se situer dans l'opposition.

Si l'heure est au rassemblement pour le nouveau Président du Département, il a rapidement fait allusion à l'un des dossiers majeurs qui divisaient l'alliance de droite et les socialistes : le dernier rapport défavorable rendu par le GPSO au sujet de la LGV. Cette nouvelle lui apparaît comme un clin d'oeil, en ce jour de changement de majorité.

Il a souligné les changements qui introduisent son nouveau mandat : une assemblée plus jeune, la présence de femmes. Il souhaite une réorganisation en profondeur, et créer le rassemblement. En écho à la dernière présidence, du socialiste Georges Labazée, il annonce "on ne fera pas moins bien, mais autrement".

Lors de cette première séance, il a fait deux changements majeurs: une nouvelle disposition des élus et réduire le nombre de vice-présidents. Ils passeront de quinze à quatre, un Basque et trois Béarnais: Max Brisson (UMP), Denise Saint-Pée (Modem), Charles Pelanne (UDI), Josy Poueyto (Modem). Désormais, la commission permanente accueillera les 54 conseillers. Le nouveau président a aussi annoncé souhaiter accroître la vigilance sur la question financière.

Des changements légitimés par deux facteurs majeurs, pour le représentant de Forces 64. La forte abstention de ce scrutin, comme "un avertissement à l'ensemble de la classe politique de la part des électeurs", et le fond de crise économique sur lequel les actions du Département devront être  menées.