Béatrice Molle Haran

Gauche ou droite au pouvoir, la nouvelle assemblée sera à moitié composée de femmes

Le Parlement de Navarre va forcément changer de physionomie à l'issue des élections départementales qui vont se dérouler les 22 et 29 mars prochains.

Un conseil général à très forte majorité masculine
Un conseil général à très forte majorité masculine

Actuellement seules huit femmes sur 52 élus siègent au Conseil général des Pyrénées-Atlantiques qui deviendra Assemblée départementale après les élections de mars 2015. De ces huits conseillères générales, seules deux femmes élues représentent aujourd'hui le Pays Basque : Marie-Christine Aragon (PS) à Bayonne et Juliette Séguela (Forces 64) à Biarritz. Le nouveau découpage instaurant douze cantons en Pays Basque, parité oblige, il y aura douze conseillères départementales en Pays Basque à l'issue de ce scrutin.

A l'échelle du département des Pyrénées-Atlantiques (le Béarn comptant après le découpage 15 cantons) 27 femmes occuperont le poste de conseillère départementale, désormais nouvelle appellation, à égalité avec leurs homologues masculins. Au total 54 élus, femmes et hommes, siégeront au sein de cette future Assemblée départementale.

Après le dernier découpage, il y a désormais 27 cantons dans le département des Pyrénées-Atlantiques et lors des prochaines élections départementales, deux conseillers départementaux seront élus dans chaque canton au scrutin binominal à deux tours (voir Infos associées). Les candidats se présenteront en binôme composé d'une femme et d'un homme. Par ailleurs, chacun de ces deux candidats aura un suppléant. Pour conforter la parité, la loi prévoit que le binôme des suppléants des candidats doit lui aussi être composé de deux personnes de sexes différents, afin que chaque candidat et son remplaçant soient du même sexe.

Cette nouvelle disposition a pour objectif de mettre en place la parité comme le stipule la loi du 31 janvier 2007 indiquant déjà que les suppléants devaient être de sexe opposé à celui du candidat. Malgré les lois successives prônant la parité, le résultat concret sur le terrain se fait toujours attendre.