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Les agents de police et des douanes expriment leurs désaccords

A la veille du sommet du G7, les syndicats Unité SGO Police FSMI FO et Alliance Police Nationale, d'un côté, et le syndicat Solidaires Douanes, de l'autre, se font entendre.

Lors du rassemblement organisé le le 23 août les agents de police dénonceront les conditions de travail "déplorables".
Lors du rassemblement organisé le le 23 août les agents de police dénonceront les conditions de travail "déplorables".

"Crise sans précédent dans la police". Les syndicats Unité SGP Police FSMI FO et Alliance Police Nationale alertent sur la situation vécue par les agents des forces de sécurité. Le moment choisi pour faire entendre leur mécontentement est le G7 organisé à Biarritz, pour lequel des milliers d’agents seront mobilisés dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place.

Les policiers dénoncent les "agressions verbales et physiques", les "violences à leur encontre et leur famille", ainsi que des "diverses menaces et accusations" qu'ils subiraient ces derniers mois. Ils ont regretté le nombre "dramatique de suicides" et dénoncent des conditions de travail "déplorables". Ils organisent pour cela un rassemblement le 23 août, à 18 heures, mais pour l’instant le lieu est inconnu.

Les policiers ne sont pas les seuls à dénoncer leur mécontentement. Le syndicat Solidaires dénonce les missions attribuées aux douanes durant le G7. "Nous sommes, et devons demeurer une police des marchandises, ne pas devenir une police de la pensée !", déplore-t-il. Plein d'ironie, il explique dans un communiqué les multiples tâches que devraient accomplir les agents des douanes. Il leur ait demandé de prévenir "d’éventuelles actions de contestation, manifestations et autres crimes de lèse-majesté de nature à écorner l’image de la start-up nation".

"'L’observation d’une attitude non-compatible avec un passage inoffensif telles que des activités liées à des groupes activistes (banderoles)' donnera immédiatement lieu au signalement ou au contrôle des embarcations", explique Solidaires. C’est pourquoi il s'alarme de voir l’administration participer à des opérations visant à empêcher l’expression de légitimes préoccupations et revendications. Il demande la reconsidération des modalités d’intervention des unités engagés lors du sommet.