Anaiz Aguirre Olhagaray

Violences pendant le G7 : la crainte de la DGSI

D’après deux notes internes que se serait procurées un journaliste de TF1, les services de renseignement de l’État français s’attendraient à “un risque accru de violences” lors du sommet du G7 à Biarritz, du 24 au 26 août. La DGSI alerterait de “possibles affrontements” entre les différentes “mouvances” d’opposition, parmi lesquelles “les indépendantistes basques”.

Des "profils inédits" seraient attendus au G7 par les services de renseignement. (capture d'écran TF1)
Des "profils inédits" seraient attendus au G7 par les services de renseignement. (capture d'écran TF1)

"Ils s’attendent à ce qu’une internationale de casseurs converge vers la ville de Biarritz ?" lance le présentateur de TF1 au JT de 20 heures ce 9 avril. "Exactement", confirme Georges Brenier. Selon deux notes confidentielles datées du 26 février 2019, que le journaliste spécialiste police aurait consultées, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) anticiperait de fortes violences pendant le sommet du G7.

Selon lui, "les services affirment que les phases préparatoires pour s’opposer au G7 ont déjà commencé", ajoutant qu’"en termes de calendrier, c’est tout simplement du jamais vu". Il pointe également un "autre phénomène", celui des différents types de profil composant ces groupes d’opposants : "l’ultra gauche française et européenne, les fameux black blocks" mais aussi, "les indépendantistes basques devraient également être du voyage, tout comme les nationalistes corses et les autonomistes catalans".

"Beaucoup plus rare", affirme le journaliste, "l’ultra droite française" pourrait aussi être de la partie. Un mélange qui laisserait croire à la DGSI qu’il existe un "risque accru de violences" dû à de "possibles affrontements" entre toutes ces mouvances.

Interrogés par MEDIABASK sur l’existence d’un tel rapport et si des violences inhabituelles étaient à prévoir lors de ce sommet, les services de la préfecture du département 64 ont simplement répondu que "pour chaque sommet international comme le G7, il revient aux forces de l’ordre d’anticiper tout trouble à l’ordre public sous l’autorité du préfet. Tous les services travaillent ensemble dans ce sens pour que le sommet soit réussi".