Après les grandes manifestations de l’année dernière qui ont réuni de 60 000 à 80 000 personnes à Iruñea, un nouvel appel est lancé par la plateforme Altsasukoak Aske. Cette fois-ci, c’est à Altsasu que se déroulera la mobilisation ce dimanche 24 mars, à 12 heures. La petite ville navarraise de 7 000 habitants a déjà accueilli environ 10 000 personnes lors d’une première manifestation un mois et demi après les faits.

"Nous allons tout donner pour cette mobilisation" explique Aritz Leoz, un des porte-paroles de Altsasuak Aske. Cette fois-ci, le rendez-vous est à Altsasu même, et Leoz pense que cela rend la date encore plus "spéciale". "Des milliers de personnes nous ont montré leur soutien et beaucoup ne sont jamais venues ici. Ils ne connaissent pas notre ville. Cette fois, c’est un match à domicile".

"Quelque chose de jamais vu auparavant"

Ainsi, le mouvement pour la liberté des sept jeunes emprisonnés (la huitième accusée, Ainara Urkijo, a été condamnée à deux ans et n’est pas en prison) retourne à Altsasu, renforcé. Même s'il reconnait que l’organisation des autobus est un peu chaotique, Leoz est confiant. "Nous savons qu’il y en aura qui viendront des Asturies, de Madrid, de Catalogne et du Pays Basque…. Mais nous n’avons pas toutes les infos que nous avions la dernière fois" explique-t-il. Pour l’instant, les réponses sur les réseaux sociaux sont très positives.

L’organisation travaille pour que le rendez-vous soit accessible à tous : personnes à mobilité réduite, malentendants... "Tout le monde doit pourvoir avoir sa place » conclut Leoz. Un des buts de la mobilisation est de pouvoir expliquer précisément ce qu'il s’est passé depuis la bagarre dans le bar Koxka. Les organisateurs ne veulent pas dévoiler leur programme exact, mais ils soutiennent que ce sera "quelque chose de jamais vu auparavant".