La promotion des énergies renouvelables est une des revendications d'Alternatiba. D'énergie, tous ceux qui ont participé au tour à vélo jusque là n'en ont pas manquée. A six semaines de son arrivée à Bayonne le 6 octobre, l'initiative citoyenne en faveur de la transition écologique et énergétique est à mi-parcours et a rassemblé 39 632 personnes dans tout l'Hexagone et ailleurs, depuis son départ à Paris le 9 juin dernier.

"Nous tirons un premier bilan positif" s'exclame Pauline Boyer, porte-parole et membre du mouvement. Des conférences sur le climat sont données à chaque étape. "Elles permettent de sensibiliser les gens, et de les faire passer à l'action".

Mais Alternatiba est surtout un lieu de rencontres, d'échanges, une dynamique fédératrice. "A la Tour du Pin, 23 associations étaient présentes. Elles n'avaient pas forcément l'habitude d'être ensemble" se réjouit encore Pauline Boyer. Des élus politiques soutiennent également l'initiative. Le Conseil municipal d'Ungersheim en Alsace, commune régulièrement montrée comme exemple de la transition écologique, a personnellement accueilli le passage du tour.

"Une nouvelle génération militante"

"Nous formons les gens à l'action non-violente" certifie la porte-parole du mouvement. "Beaucoup nous disent : je ne savais pas que c'était ça. Maintenant je n'ai pas peur de m'engager". Une journée de mobilisation pacifique est d'ailleurs prévu le 8 septembre prochain.

Alternatiba prévient : le mouvement ne compte pas s'arrêter le 6 octobre à Bayonne. "Une nouvelle génération militante est née". La dynamique souhaite s'appuyer sur cette base fédératrice pour poursuivre le combat en faveur de la transition écologique un peu partout à l'échelle locale.

Dans sa ligne de mire, les intercommunalités. Elles ont l'obligation d'élaborer des plans d'ici la fin de l'année afin de limiter l'émission de gaz à effet de serre. Pour aider les élus à trouver des solutions, Alternatiba a mis à leur disposition une boîte à outils contenant plusieurs idées.

"Le local est un levier important pour nous" assure Pauline Boyer. Les intercommunalités représenteraient 60 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre. En attendant des décisions concrètes, plusieurs bus seraient déjà organisés des quatre coins de l’Hexagone pour se rendre à  Bayonne le 6 octobre prochain.