L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 juillet, l’inscription du "service national" dans la Constitution, afin de permettre la mise en oeuvre du service national universel voulu par Emmanuel Macron.

La loi fixera les règles concernant les sujétions imposées par le service national, en vertu d’un amendement des rapporteurs au projet de révision constitutionnelle. Pour la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, il s’agit d’un "ancrage constitutionnel" nécessaire, après "analyse juridique".

Le futur service, détaillé fin juin par le Gouvernement, va consister en un mois obligatoire aux alentours de seize ans. Il pourra être suivi d’un engagement plus long sur la base du volontariat. Une consultation de la jeunesse va permettre de préciser ses modalités dans les mois à venir.

Les députés Les Républicains ont dénoncé un projet beaucoup trop "flou" et "sans grand effet". Ugo Bernalicis, député de la France insoumise, a également jugé ce projet de "pas mûr du tout". Les députés communistes ne se sont pas montrés "convaincus" eux non plus.