Mediabask

Etchegaray réclame plus de moyens pour l’enseignement supérieur et de recherche

Le président de la CAPB, Jean-René Etchegaray, s’est adressé par courrier à la ministre de l ‘Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, afin de lui réclamer de nouveaux moyens en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d'Agglomération Pays Basque.
Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d'Agglomération Pays Basque.

Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d'agglomération Pays Basque, a écrit le 7 février à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Dans le courrier Jean-René Etchegaray alerte "sur le déficit d’offre de formation de niveau post-bac". Avec cette démarche, le président de la CAPB a voulu soutenir le plan d’action d’urgence proposé par le président de l’UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour), Mohamed Amara. Celui-ci souligne la nécessité de concentrer les moyens sur le développement d’une offre universitaire au Pays Basque.

Selon les prévisions de la Communauté d'agglomération Pays Basque, le nombre d’étudiants pourrait s’élever à 8 000 d’ici quatre ans. Dans le même temps, elle a observé ces dernières années un recul du nombre des bacheliers poursuivant en études supérieures sur ses sites. "Cette réalité contraste avec le fort taux de réussite au baccalauréat sur ce même territoire".

Dans le courrier adressé au ministère de l’Education, J-R Etchegaray explique la situation actuelle, en faisant une comparaison avec les autres territoires. "Aujourd’hui, avec 310 000 habitants, la 2e aire urbaine de la Nouvelle Aquitaine comptabilise 6 000 étudiants, quand La Rochelle en enregistre 12 589 pour 126 435 habitants, Poitiers plus de 25 000 pour 128 180 habitants, et Limoges, 17 698 pour 184 624 habitants. La disparité est flagrante : 96 à 200 étudiants pour 1 000 habitants pour ces trois derniers pôles, et le Pays Basque qui en dénombre à peine 20".

À son avis, un lien peut être établi entre cette faible poursuite d’études supérieures au Pays Basque et le déséquilibre de l’offre de formations au Pays Basque. Pour faire face à cette problématique, il demande 26 postes d’enseignants et chercheurs, dont 11 devraient être assurés pour la rentrée 2018.