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Un joueur de rugby professionnel suspecté de violences conjugales

Selon des informations révélées par Sud-Ouest, un rugbyman serait en cause dans une affaire de violences conjugales. Une plainte a été déposée par sa compagne, le 1er février, à Arcachon.

Les avocats du barreau de Bayonne proposent une écoute et des conseils aux femmes victimes de violences physiques le 8 mars prochain. © Isabelle MIQUELESTORENA
Les avocats du barreau de Bayonne proposent une écoute et des conseils aux femmes victimes de violences physiques le 8 mars prochain. © Isabelle MIQUELESTORENA

Les faits se seraient déroulés dans la nuit du dimanche 29 janvier au lundi 30 janvier, au domicile du joueur de rugby professionnel, à l’issue d’une soirée qui précédait un match du club de l’homme soupçonné.

La plaignante dit avoir été frappée par son copain, qui lui aurait assené un coup de poing au visage, lui cassant plusieurs dents, et l’aurait ensuite rouée de coups alors qu’elle tentait de s’échapper. C’est le témoignage qu’elle a livré sur les réseaux dans un post qu’elle a ensuite décidé de supprimer.

Examinée par la Cellule d’accueil d’urgences des victimes d’agressions (CAUVA) du Pôle médico-judiciaire du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, elle s’est vue prescrire sept jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) par un médecin qui aurait constaté une sensibilité à la mâchoire et des dents ébréchées. Toujours selon les informations du quotidien Sud-Ouest.

La plainte a été transmise par le commissariat d’Arcachon, auprès duquel la jeune femme a porté plainte le 1er février, à celui de Biarritz. Une enquête a été ouverte. À son terme, elle sera transmise au parquet de Bayonne qui décidera des suites à donner à cette affaire.

Le rugbyman a aussi déposé plainte pour violences et diffamation. Et s’est exprimé sur son compte Facebook. "Les personnes qui me connaissent savent que toutes ces allégations déversées via la presse ou les réseaux sociaux ne sont qu’une accumulation de mensonges détestables."

Selon son avocate, le jeune homme n’a ni été convoqué, ni entendu sur cette plainte. Il veut réserver ses propos "aux organismes compétents" et ne souhaite pas s’exprimer à la presse.