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Les chauffeurs craignent le “chaos” sur les routes, lundi

Aucun incident particulier n'a été signalé lors de la première journée du G7, samedi 24 août, mais l’interdiction de circuler pour les poids lourds sera levée lundi soir et les chauffeurs redoutent des bouchons à Biriatou.

Des mesures de circulation particulières pour les poids lourds sont mises en place pour le G7. © Guillaume FAUVEAU
Des mesures de circulation particulières pour les poids lourds sont mises en place pour le G7. © Guillaume FAUVEAU

Les chauffeurs de camion sont en colère. Dans le cadre des mesures mises en place pour le G7, la circulation des poids lourds est soumise à plusieurs limitations. Ils s'inquiètent des conséquences qu'aura la levée de ces mesures lundi prochain.

Ces mesures ont probablement aidé à fluidifier la circulation ce samedi à Biriatou, en tout cas, aucun incident n'a été relevé en pleine période de retour des aoûtiens. Samedi 24 août, les poids lourds de plus de 7,5 tonnes ne pouvaient pas rouler jusqu’à 20 heures sur l’A63 entre Biriatou et Saint-Geours-de-Maremne. Dimanche 25 août, ce sera de 00h00 à 8 heures du lendemain.

Lundi, les poids lourds de plus de 19 tonnes, les convois exceptionnels ainsi que les poids lourds transportant des marchandises dangereuses de classe 1 sont interdits à la circulation jusqu'à 18 heures. Fenadismer, la Fédération nationale des associations de transport de l’Etat espagnole, craint le "chaos" une fois ces mesures levées. Selon elle, des milliers de camions parqués au bord des routes durant ces trois jours se mettront à rouler en même temps.

Elle a surtout critiqué la décision prise par la Ertzaintza d’interdire la circulation des camions dans les principales routes de Gipuzkoa. Une décision qui aurait des conséquences économiques lourdes pour les transporteurs.

Les mesures mis en place par le gouvernement autonome interdissent la circulation aux camions de plus de 7,5 tonnes de 6 heures du samedi à 18 heures du lundi dans les routes suivantes : N-1, A-15, N-121 y A-8. La fédération taxe d'"irrationnel" le fait que la Ertzaintza ne respecte pas les horaires de passage autorisés par le Gouvernement français.