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Les “Maire pour le climat” mettent la pression sur Total

Ils sont quatorze maires, dont celui de Bayonne, a avoir lancé un “Appel des maires pour le climat” pour demander au groupe Total qu’il s’engage à participer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Les élus attendent de Total que le groupe s'engage à réviser son "plan de vigilance".
Les élus attendent de Total que le groupe s'engage à réviser son "plan de vigilance".

Ils sont déterminés à livrer bataille pour obliger Total à baisser rapidement ses émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Treize maire et un représentant de collectivité ont ainsi lancé un appel au groupe pétrolier, le mardi 18 juin dernier. Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne, fait partie des signataires.

Alors que le temps est compté et que la responsabilité d’offrir aux enfants qui viennent au monde aujourd’hui une planète "vivable" pèse sur tous, les quatorze élus locaux ont lancé un appel à l’ensemble des élus, maires et présidents de collectivités, afin qu’ils s’associent à eux pour demander à Total de baisser rapidement ses émissions et limiter ainsi le réchauffement climatique.

Les quatorze élus locaux, réunis au sein du collectif des "Maires pour le climat" avaient déjà lancé un premier appel public en ce sens en octobre. Ils passent aujourd’hui au stade supérieur, celui de la "mise en demeure". Les maires de Bayonne, Grenoble, Nanterre ou encore Bègles estiment en effet que l’effort pour sauver le climat "doit être partagé par tous" et non pas seulement pas les collectivités et les citoyens. C’est pour cela qu’ils ont décidé d’interpeller l’entreprise Total, "responsable de près de 0,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre à travers les produits qu’elle met à disposition des consommateurs".

Pour le collectif, le compte n’y est pas car Total ne s’engage pas dans une trajectoire de baisse des émissions comme le requiert l’Accord de Paris. "Alors que la jeunesse mondiale presse les responsables politiques et économiques pour pouvoir vivre dignement sur une planète qui ne soit pas transformée en étuve, Total continue à investir plusieurs milliards euros par an dans des énergies fossiles" dénoncent-ils.