Ils ont dénoncé "une grande farce politique". Ce vendredi 29 juin, dès 8 heures du matin, une trentaine de membres du collectif anti-G7 ont fait du bruit, beaucoup de bruit dans les rues de Saint-Palais. Ils protestaient contre le forum sur les dynamiques territoriales, organisé au même moment à l'espace Chemins-Bideak par le Conseil départemental, dans le cadre du G7 officiel. Un rendez-vous auquel assistait notamment le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Didier Guillaume.
Depuis le parking de la salle Airetik, les anti-G7 ont marché jusqu'à l'espace Chemins-Bideak mais se sont vus bloquer l'accès par les gendarmes. A quelques centimètres de leurs visages, les manifestants ont sifflé et fait tinter leurs casseroles pendant plus d'une heure, avant de défiler dans les rues de Saint-Palais où se tenait le marché traditionnel du vendredi matin.
Casserolade anti-G7 à Saint-Palais. "Un autre monstre est possible. kill capitalism" peut-on lire sur une pancarte. #G7 #G7Ez #PaysBasque #EuskalHerria@MediabaskInfo pic.twitter.com/HYg6GUXtVi
— Anaiz Aguirre Olhagaray (@anaiz_aguirre) 28 juin 2019
Grande parodie
Leurs banderoles portaient des messages tels que "Votre réussite = notre misère", complétés en basque par "G7 Ez ! Utzi bakean" (Non au G7 ! Laissez-nous en paix). "Un autre monstre est possible. Kill the capitalism" pouvait-on lire également sur une pancarte.
"On dénonce le G7 dans sa globalité, mais aussi localement, avec ces réunions soi-disant de valorisation du territoire", peste Michel, vivant près de Saint-Palais. "Le territoire est habité par des gens qui savent se débrouiller tout seuls, s'indigne-t-il. Comme les autres manifestants, il s'insurge contre ces rendez-vous officiels "bidon". Pour lui, le sommet du G7 est "une grande parodie qui coûte cher et qui ne nous apporte rien".