Willy ROUX
Interview
Lilou ECHEVERRIA
Président de la FFPB

“Ce serait logique que la FFPB gère le Trinquet Moderne”

Il y a dix jours, la Fédération française de pelote basque (FFPB) a tenu son assemblée générale annuelle au sein du Conseil départemental à Bayonne. Après trois heures de réunion, le président de la FFPB, Lilou Echeverria, a répondu à MEDIABASK.

Lilou Echeverria, président de la FFPB. © I. MIQUELESTORENA
Lilou Echeverria, président de la FFPB. © I. MIQUELESTORENA

Lors de cette AG, il a beaucoup été question de frontball (NDLR : la nouvelle commission frontball sera dirigée par Alain Heguiabehere). Est-ce l’avenir de la pelote basque ?

Lilou Echeverria : Il y avait une lacune au niveau des statuts, le frontball n’y était pas. C’est pour cela que nous avons fait voter l’intégration de cette spécialité dans nos statuts, c’est normal. Après au niveau scolaire, l’UNSS a pris le parti du frontball. Dans les préaux, on trace des murs de frontball et après les enfants jouent à la pelote. Je pense que c’est l’avenir en dehors de notre territoire pour le développement, car nous pouvons utiliser des installations existantes pour jouer au frontball. Il y a la volonté de faire un championnat de France UNSS à Lyon ou à Brest…

Il y a une légère chute du nombre de licencié (-7%). Vous avez décidé avec le développement du site Pilota et sa future application mobile, dédié à l’organisation de tournoi et accessible à tous les clubs, d’aller chercher ces joueurs qui ne sont pas licenciés ?

L. E : Déjà ramener ceux qui jouent à la pelote et leur dire qu’ils peuvent prendre une licence dans les clubs. C’est une licence assurance comme l’on dit, c’est très important. J’espère que nous récupèrerons des licenciés grâce à ce logiciel. C’est surtout que nous aurons une véritable traçabilité.

Vous avez décidé de moins donner pour les stages, mais à la place, de soutenir l’emploi dans la pelote, pourquoi ?

L. E : L’emploi c’est le problème partout. Il y a surtout des emplois aidés qui arrivent à terme et les gens dans les clubs n’ont pas prévu ou n’on pas pu pérenniser un poste. Donc maintenant nous, fédération, allons les aider.

Les finances de la FFPB se portent très bien (+ 132 787 euros de bénéfices pour cette année 2018 et 462 552 euros de fond propres). Vous avez parlé du trinquet Moderne et de la possibilité de sa reprise par la FFPB ?

L. E : Si, un jour, il y a une opportunité de reprendre le Trinquet Moderne, il faudra pouvoir se positionner. C’est ma volonté. Il me semble que ce serait logique que la FFPB gère à nouveau ce lieu.

L’an prochain, c’est une année d’élections au sein de la FFPB. Etes vous candidat à votre propre succession ?

L. E : Oui je serai candidat. Je suis en train de regarder ceux qui sont avec moi et qui veulent repartir. Il y a aussi déjà de nouvelles personnes qui sont prêtes à venir sur ma liste.