Dans une salle comble, le premier édile a évoqué le bilan "positif" de l’année écoulée et a présenté les enjeux pour 2019. Dont le plus important, la création du centre de secours transfrontalier qui ouvrira ses portes en janvier 2020. Un projet de trois millions d’euros qui accueillera les professionnels du nord et du sud des Pyrénées. Les travaux débuteront en mars et dureront dix mois.

Pour le Maire de la capitale bas-navarraise, l’année 2018 a été "bonne". Plusieurs projets ont abouti et d’autres ont ouvert la porte à de nouveaux plans. L’année dernière, un centre aqualudique avait vu le jour. Une structure "moderne et confortable, unique en Pays Basque intérieur", selon Alfontso Idiart. Un des "jolis" projets qui en découle sera l’aménagement de l’ancienne piscine. La mairie souhaite la transformer en un espace à usage divers qui aura pour but de rassembler toutes les générations. "On construira une salle pour 100-150 personnes, ainsi qu’un endroit où les personnes âgées pourront s’installer. On étudie aussi la possibilité d’un parc pour enfants. On est en train d’y réfléchir et on a toute l’année pour le faire", explique-t-il.

Du côté du bilan 2018, le maire s’est réjoui de certains projets menés au bout, tels que les travaux importants de réovation du trinquet Garat. Une enveloppe globale de 200 000 euros a été octroyée pour l’ensemble des travaux de rénovation. De plus, il s'est félicité du maintien de la Trésorerie dans la commune. Un service de proximité pour les Garaztar et les habitants des villages alentours.

Le premier édile a aussi fait référence à la place de Saint-Jean-Pied-de-Port dans la Communauté d'agglomération Pays Basque. "Elle est encore en face de rodage et a besoin de s’affiner politiquement". Depuis sa création, certaines compétences lui ont été transférées, telles que le plan contre les inondations qui affecte chaque année la commune.

Côté tourisme, même si la fréquentation a été "moyenne" en 2018, Alfonso Idiart a inisité sur le nouveau record concernant les pèlerins du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. La capitale de la Basse-Navarre a accueilli plus de 50 000 pèlerins. Avec tout ses objectifs atteints et les enjeux futurs, la municipalité continue, selon le maire, à essayer d’offrir des services urbains dans un milieu rural.