“Nous visons cinq médailles d’or et une dizaine de médailles au total, détaille le président. La barre est placée haut, mais c’est le haut niveau. Nous espérons terminer en tête au classement des pays”. Pour ces mondiaux 2018, 14 finales sont au programme soit 42 médailles distribuées. Un quart devrait donc revenir aux pilotari majoritairement issus du Pays Basque Nord et du Béarn.

Les meilleures chances de titre seront portées par la main nue en trinquet par équipes et en tête-à-tête, mais également au mur à gauche 36 m par les cortistes, Dan Necol et Sylvain Brefel, et les spécialistes de la paleta cuir (Justin Dardenne, Pierre Casteran, Benoit Chatellier, et Mikael Mangaman-Mouny), tous vainqueurs de la dernière coupe du monde à Anglet à l’automne 2017. Les joueurs de cesta-punta (Jean-Dominique Olharan, Christophe Olha, Patxi Tambouréguy, Nicolas Etcheto, Eric Irastorza et Davic Minvielle) viseront aussi la plus haute marche du podium. “Il faudra tout de même faire attention à la solide paire Hernandez-Erkiaga, absente lors de la dernière coupe du monde que nous avons remportée”, prévient Lilou Echeverria. Chez les femmes, la meilleure chance de titre sera portée par l’expérimentée équipe de baline, Sylvie Halsouet, Maritxu Chapelet-Housset, Stephanie Leiza, triple championnes du monde.

Vendredi dernier, au Complexe de pelote de Pau, l’ensemble des sportifs a été présenté avec de courtes démonstrations de chaque spécialité. “Ce premier regroupement initie la phase de cohésion de l’équipe”, explique le président. La délégation forte de 70 personnes prendra le chemin de Barcelone en bus samedi prochain. Le temps de la compétition, les sportifs et les encadrants logeront à l’hôtel Alimara dans la capitale catalane. La compétition débutera lundi.