Iurre BIDEGAIN

Pas de trains supplémentaires à la Rhune

Le collectif Larrun Ez Hunki s’est réuni le 16 juillet avec le président du Conseil départemental Jean-Jacques Lasserre, porteur du projet La Rhune 2020. Au final, des bonnes et des mauvaises nouvelles : les deux trains supplémentaires annoncés dans un premier temps ne seraient finalement pas mis en place ; en revanche, le projet de passerelle belvédère au sommet serait maintenu.

Les associations craignent une hausse de la fréquentation du site de la Rhune. © Bob EDME
Les associations craignent une hausse de la fréquentation du site de la Rhune. © Bob EDME

Mi-figue, mi-raisin. Le collectif Larrun Ez Hunki fait un bilan mitigé de la réunion entretenue avec le président du Département Jean-Jacques Lasserre le 16 juillet. Même s’il y a eu quelques moments de tensions, selon Eñaut Alfaro membre du collectif, le rendez-vous s’est déroulé dans une bonne ambiance.

E. Alfaro a insisté sur le point positif, le Département a confirmé qu'il ne mettrait pas en place les deux trains supplémentaires ayant pour but de compléter l’offre de transport. La hausse de fréquentation que cela engendrerait a été toujours critiqué par le collectif. "Beaucoup d’élus se sont exprimés contre et c’est grâce à cela qu’ils ont reculé", analyse le représentant du collectif, sachant qu'en 2016, 364 029 personnes ont visité le sommet de la Rhune.

Le maintien du projet de passerelle est, en revanche, une très mauvaise nouvelle pour le collectif. Cette passerelle qui entourerait les installations de TDF faciliterait l’accès aux personnes à mobilité réduite.

"C’est le point noir de la réunion. Nous lui avons dit clairement que nous n’allons pas laisser faire n’importe quoi et que nous allons continuer à lutter". Au début, le Département avait prévu plusieurs attractions au sommet, telles que des terrasses et un coin de jeux pour les enfants.

En ce qui concerne le parking, Jean-Jacques Lasserre aurait exprimé des doutes. Il ne sait pas si l'aménagement prévu va résoudre le problème des "parkings sauvages" qui surgissent sur les bas-côtés de la route. "Ils sont en train d’étudier notre proposition", précise E. Alfaro.

Concertation en vue

Le Département a fait appel il y a deux semaines à une entreprise chargée de mener à bien la concertation entre les différentes parties. E. Alfaro précise que le collectif a été invité à y participer.

Le Département a refusé d’organiser une réunion publique pour fournir davantage d’informations. Le collectif a donc décidé d’en organiser une. Le rendez-vous, qui n’a pas encore été fixé, sera l'occasion pour le groupe de faire un bilan de sa première année, de décider s'il participera ou non à la concertation, et de discuter des mobilisations à venir.