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Cette année encore, Bayonne aura ses fêtes alternatives

Lors d’une conférence de presse, ce mardi 19 juin, l’assemblée des jeunes de Bayonne a annoncé une nouvelle édition des fêtes alternatives de Bayonne. Cet événement qui se veut "euskaldun, populaire et égalitaire" se tiendra durant les fêtes officielles de Bayonne.

Pour les jeunes Bayonnais, le budget festif nécessite un débat public. DR
Pour les jeunes Bayonnais, le budget festif nécessite un débat public. DR

Du 25 au 29 juillet se tiendront les fêtes de Bayonne alternatives organisées par l’Assemblée des jeunes de Bayonne. Concerts, sessions de bertso, démonstrations de sports basques, repas, poteo féministe seront au programme de cette nouvelle édition qui se tiendra sur la place Patxa.

Mais pourquoi organiser des fêtes alternatives ? L’assemblée des jeunes a souhaité revenir sur son implication durant les fêtes de Bayonne. Au centre de l’organisation de cet événement, l’euskara. Pour eux, sa place est primordiale dans l’organisation des fêtes parce qu’elle est "la source de la culture du Pays Basque et de Bayonne". Sur la place Patxa, ils entendent ainsi lui rendre "la place qui lui revient de droit".

De plus, ces jeunes bayonnais ont indiqué qu’ils souhaitaient mettre en place un modèle de fêtes participatives et populaires, "des fêtes organisées par le peuple et partagées par lui". Ils regrettent  en effet le rôle restreint des citoyens bayonnais dans l’organisation des fêtes officielles.

Enfin, l'assemblée a dénoncé les agressions et les humiliations sexistes qui accompagnent souvent cette période festive. C’est pourquoi elle a interpellé la municipalité de la ville afin qu’elle renforce le travail de prévention qu’elle a déjà entamé. Les jeunes Bayonnais lui demandent de prendre comme exemple la collaboration "exemplaire" que mène la mairie d’Iruñea avec les mouvements féministes.

L’assemblée des jeunes de Bayonne a profité de cette conférence de presse pour évoquer la décision de la Mairie de faire payer l'entrée aux fêtes pour les non-résidents bayonnais. Elle dénonce une mesure qui "modifie entièrement l’esprit des fêtes". Selon elle, "il n’est pas judicieux de fermer la ville et d’imposer un droit d’entrée au centre-ville pour des raisons économiques et de sécurité". Ainsi, elle appelle à amener un débat plus profond sur le modèle global des fêtes.