Une heure mercredi, deux heures jeudi, ce sont six heures de débrayage qui étaient annoncées pour le troisième jour de grève au bloc opératoire de la polyclinique d'Aguiléra à Biarritz, vendredi dernier. Les salariés ont poursuivi la mobilisation toute la journée, mais les négociation n'ayant pas abouti, celles-ci reprennent ce lundi matin avec la direction. Les salariés continuent de réclamer une prime faisant valoir la spécificité du travail en bloc opératoire.
Benjamin Léon, représentant de Force ouvrière (FO), le syndicat à l’origine du mouvement, indique que cette prime leur a été refusée catégoriquement. Une inscription sur des formations professionnelles rémunérées serait proposée au personnel du bloc. Il s’agirait du "versement d’une prime de manière détournée". Pour l’instant rien n’est acté, ni décidé.
Les urgences chirurgicales ont été réouvertes vendredi après-midi de 16 heures à 18 heures, et les urgences opératoires l'ont également été ce week-end. Le mouvement de grève est susceptible de reprendre cette semaine.
"Nous avons fait un certain nombre de propositions" assure de son côté le directeur de la clinique Aguiléra, Stéphane Fagot. "Nous sommes dans une position d'écoute et de dialogue, et nous espérons qu'une issue sera bientôt trouvée". Le directeur rappelle que seul le syndicat FO prend part au mouvement de grève. Le syndicat majoritaire, la CDFT, ne s'est pas joint à la protestation.