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La demande de libération conditionnelle de Ion Parot rejetée

La Cour d'appel de Paris a estimé ce jeudi 22 février que la libération du prisonnier basque pouvait porter atteinte à l'ordre public.

Bagoaz a organisé ce 22 février un rassemblement permanent à Bayonne. (@Iurrebidegain)
Bagoaz a organisé ce 22 février un rassemblement permanent à Bayonne. (@Iurrebidegain)

C'est encore non. Le prisonnier basque Ion Parot a vu ce 22 février sa cinquième demande de libération conditionnelle rejetée par la cour d'appel de Paris. "C'est de l'acharnement" s'insurge son avocat Julien Brel. "Une incompréhension totale vis-à-vis de la situation actuelle au Pays Basque".

Les juges estiment que la libération de Ion Parot porterait atteinte à l'ordre public. Ils reprochent également au prisonnier lapurtar de ne pas prendre assez en compte la souffrance des victimes. "C'est totalement faux" assure Julien Brel. "Cela fait d'ailleurs des années qu'il verse une indemnisation aux familles". Ion Parot avait été condamné à la perpétuité pour sa participation à des attentats mortels au sein d'un commando d'ETA.

Dans l'attente de la décision judiciaire, l'association Bagoaz a organisé cet après-midi un rassemblement permanent en soutien à Ion Parot. Selon sa porte-parole Emilie Martin, les prisonniers basques se sentent "insultés" par cette décision à l'heure où l’État français a assuré étudier au cas par cas leurs situations.