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L'identité vue comme une chance

L'identité partagée sera au centre du projet “Zara” de Peio Serbielle. En novembre, le chanteur organise notamment trois conférences autour de ce concept.

L'identité partagée est une chance pour Peio Serbielle. © Isabelle MIQUELESTORENA
L'identité partagée est une chance pour Peio Serbielle. © Isabelle MIQUELESTORENA

L'identité est bienfaitrice selon Peio Serbielle, “surtout si elle est partagée”. Le chanteur véhiculera cette idée tout le long du mois de novembre à Hendaye lors de la nouvelle édition de son projet “Zara”.

“Zara” signifie “vous êtez” en basque. C'est aussi le titre du dernier album de Peio Serbielle. Il y est accompagné vocalement par le breton Gilles Servat et l'écossaise Karen Matheson. Ce détail a son importance car il permet également de comprendre la philosophie du projet “Zara” : les personnes de différentes nations s'enrichiraient entre elles.

“Il est important de penser collectif” affirme Peio Serbielle. Selon lui, c'est ce que les basques ont historiquement fait. “Dans les langues latines on dit : j'ai vu la montagne. En basque, on dira plutôt Mendia ikusten dut. Le sujet est à la fin”. Cet exemple, où le sujet s'efface au profit du complément, n'est pas anodin pour le chanteur. En pensant collectif nous serions plus ouverts. L'identité de l'autre serait alors “une chance, et une force paisible pour nous”.

L'identité au coeur de trois conférences

L'identité sera au centre de trois conférences organisées par le chanteur. La première aura pour thème “identité et littérature” et sera animée par Jean-Michel Le Boulanger maître de conférence en Patrimoine à l'université de Bretagne-Sud et auteur de l'essai Manifeste pour une France de la diversité. La conférence se tiendra le 3 novembre à 19h à l'auditorium Antoine d'Abbadie.

L'identité sera également débattue à travers le prisme de l'économie le 16 novembre, et du tourisme le lendemain. Tous les invités ne sont pas encore programmés mais Peio Serbielle assure : “les stéréotypes n'y auront pas leur place”.

En plus de ces conférences, un concert clôturera le projet le 8 décembre. Peio Serbielle lui-même sera au chant. Marie-Josée Goudart dirigera les choeurs Otsailan et Xaramela. Des écoliers hendayais seront également présents sur scène.