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Un commerçant de Biarritz soutient Four Seasons pour l’hôtel du Palais

Fabrice Bonrepos est le gérant d’un commerce de vêtement de luxe situé dans le centre de Biarritz. La semaine dernière, il a lancé une pétition pour demander au maire de la commune de revoir sa position sur le dossier de l’hôtel du Palais et de signer le contrat de gestion avec le groupe Four Seasons. 

L'Hôtel du Palais est au centre d'une bataille autour de son avenir : contrat de gestion ? Avec qui ? Vente de l'établissement ? Les tenants de plusieurs scenarii s'affrontent.
L'Hôtel du Palais est au centre d'une bataille autour de son avenir : contrat de gestion ? Avec qui ? Vente de l'établissement ? Les tenants de plusieurs scenarii s'affrontent.

En juin dernier, Michel Veunac, premier édile de la cité biarrote, avait rompu avec fracas les négociations exclusives qu’il menait avec le groupe hôtelier de luxe Four Seasons dans le but d’établir un contrat de gestion pour l’Hôtel du Palais. Le groupe n’était pas définitivement écarté mais, désormais, d’autres groupes, dont Accor, pouvaient s’asseoir à la table des négociations pour faire entendre leur arguments afin d’emporter la gestion du joyau de la ville. Depuis lors, une commission a été créée au sein de la Socomix, société en charge de l’établissement. Et les discussions se font à huis-clos. 

Certains biarrots n’ont pas pour autant renoncé à peser dans la balance des négociations. A l’image de Fabrice Bonrepos, gérant d’un établissement de vêtement de luxe, qui vient de lancer une pétition demandant au maire de signer avec le groupe Four Seasons. Pour le commerçant, "c’est le meilleur groupe hôtelier de luxe au niveau mondial". Persuadé que le groupe hôtelier aura une expertise parfaite pour gérer un palace, il demande à Michel Veunac de choisir le géant du luxe canadien. 

F.Bonrepos ne cache pas qu’il a un intérêt à voir une clientèle de luxe prendre ses quartiers sur Biarritz. "Nous avons un fichier de clientèle commun avec le palace" affirme-t-il. Et il compte bien tenter de garder cette clientèle. Il n’est pas le seul commerçant dans ce cas, ils sont plusieurs à partager le constat, et la pétition a déjà recueilli plus de 1 000 signatures. 

Zones d’ombres 

Surtout, Fabrice Bonrepos doute de la manière dont a été géré le dossier. "Il semblerait que le maire ait un peu managé tout seul. D’après ce que j’ai entendu, on n’a peut-être pas choisi les bonnes personnes pour négocier. Et les tractations se seraient mal passées." Il avance les "zones d’ombres" qui émaillent le dossier en reprenant l’exemple de la contre-expertise qui n’avait pas été présentée à l’ensemble des administrateurs avant le vote décisif de la fin de l’exclusivité avec Four Seasons. 

Dans le texte de sa pétition, le commerçant biarrot demande à Michel Veunac "de bien vouloir renouer au plus vite des négociations constructives avec le groupe Four Seasons, leader mondial incontesté de l’hôtellerie de luxe".