Le dessinateur Marko Armspach se lance dans une nouvelle aventure et publie son premier album solo, mercredi 9 mars. Ses vignettes humoristiques passeront de la toile au papier, après le succès rencontré sur Facebook.

L'aventure de ses "Vivre avec...", a démarré il y a un an et demi. En s'inspirant de sa propre vie de couple et de famille, Marko crée "Vivre avec un dessinateur". "C'était pour moi comme une thérapie de couple, comment partager sa vie avec sa compagne et son crayon et comment sa compagne partage sa vie avec un dessinateur maladif", plaisante-t-il.

Dès le début, Marko dessine un à deux dessins par jour et les diffuse sur sa page Facebook. L'artiste s'amuse à raconter: "Dès que je n'en dessinais pas, ma compagne s'inquiétait 'mais tu ne m'aimes plus… ?'".

Les retours des autres dessinateurs sont bons, ceux des internautes aussi et Marko pense à renouveler son idée de base. Il se lance dans la recherche d'autres métiers, poste un statut sur Facebook "envoyez vos métiers" et les Facebookiens jouent le jeu. "J'ai reçu beaucoup de métiers comme pompier, maître de conférence, secrétaire médicale...".

"Un jour, un dessin"

Avec ses quelques 600 dessins et une notoriété grandissante, il lance un crowfounding "qui a eu un bon rebond". Son éditeur a décidé de se lancer dans l'aventure ce qui a mis un terme à la campagne de récolte de fonds. La BD de 160 pages sera distribuée dans l'ensemble de l’État français.

Ce dessinateur compulsif ne met pas plus d'un quart d'heure pour mettre à plat son gag du jour. "Je trouve une blague sous la douche, le matin, et la dessine". Un dessin rapide certes, mais bien réfléchi. Marko pense à tout. Il trouve un équilibre pour ne jamais tomber dans 'l'humour bête et méchant'. "Je rencontre parfois des difficultés. Il ne faut pas à chaque fois taper sous la ceinture ou faire trop de blague carambar".

Il trouve aussi l'équilibre entre les couples hétéros et homos en évitant parfois de sexuer ses personnages. Pas toujours évident non plus d'éviter les clichés avec les métiers "de femme" et métiers "d'homme". Si le dessinateur ne veut blesser personne, il fait rire tout le monde. Avec son principe "un jour, un dessin" il instaure le "un jour, un sourire voir un rire". Et bien plus avec son album.