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Deux services de la gendarmerie de Mauléon menacés de dissolution

Ils pourraient être dissous dès l'été 2018. La brigade de recherches et le groupe de commandement de Mauléon-Licharre concernent huit militaires.

©Archives Mediabask
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La brigade de recherches et le groupe de commandement de Mauléon-Licharre, où huit militaires sont affectés, sont en sursis. Dans un courrier envoyé au maire Michel Etchebest, le commandant du groupement de gendarmerie départementale des Pyrénées-Atlantiques, Christophe Vercelonne, faisait part du projet de dissolution de ces deux services, début novembre.

La raison ? Une "activité judiciaire et opérationnelle très faible" de la compagnie de Mauléon-Licharre. Elle est composée des communautés de brigades (COB) Mauléon-Licharre, Saint-Jean-Pied-de-Port et Saint-Palais, d’un peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) à Saint-Jean-Pied-de-Port ainsi que de la brigade de recherches et du groupe de commandement tous deux menacés.

Christophe Vercelonne indique également dans son courrier que le COB et le PSIG de Saint-Jean-Pied-de-Port ainsi que la COB de Saint-Palais rejoindraient alors la compagnie de Bayonne. La COB de Mauléon-Licharre rejoindrait, elle, celle d’Oloron Sainte-Marie. Il précise pour cette dernière qu'elle "changerait juste de rattachement organique en conservant tous ses effectifs".

Le député de la quatrième circonscription, Jean Lassalle, a interpellé le Premier ministre Edouard Philippe sur ce projet de dissolution. Dans un courrier, auquel La République des Pyrénées a eu accès, il dénonce "un nouveau coup très rude porté à notre territoire". Alors que la fermeture de la maternité d’Oloron a été confirmée et que le collège des Apprentis d’Auteuil d’Audaux va être délocalisé vers Pau.