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Violences en Catalogne : l'ONU demande des comptes

Fort du constat de nombreux blessés lors du référendum en Catalogne, ce dimanche 1er octobre, le haut-commissaire aux droits de l'homme (HCDH) a réagi et demande à Madrid de mener des enquêtes en toute indépendance et impartialité sur "tous les actes de violence" commis.

Le haut-commissaire aux droits de l’homme (HCDH) des Nations unies, Zeid Ra’ad Al Hussein, a réagi aux violences qui ont été constatées en Catalogne. © Flickr
Le haut-commissaire aux droits de l’homme (HCDH) des Nations unies, Zeid Ra’ad Al Hussein, a réagi aux violences qui ont été constatées en Catalogne. © Flickr

Le haut-commissaire aux droits de l’homme (HCDH) des Nations unies, Zeid Ra’ad Al Hussein, exhorte l’Etat espagnol de mener des enquêtes de façon "indépendante et impartiale" sur "tous les actes de violence" qui se sont produits ce dimanche 1er octobre, en Catalogne.

Il s’est dit choqué "par la violence" qui a été constatée lors du référendum sur l’indépendance dans un communiqué, ce lundi. Zeid Ra’ad Al Hussein a ajouté : "La réponse de la police doit toujours être proportionnée et nécessaire." Il pense "fermement" que la situation "doit être résolue à travers un dialogue politique dans le total respect des libertés démocratiques".

Des observateurs internationaux sidérés

Un groupe de 17 observateurs internationaux, mené par la néo-zélandaise Helena Catt, ancienne directrice générale de la commission électorale de Nouvelle-Zélande, était sur place. En toute discretion, il s'est rendu dans plusieurs bureaux de vote afin de produire un rapport sur le référendum. Avec pour objectif d'analyser son contexte politique, son cadre juridique, son processus ainsi que d'analyser son respect des normes internationales, nationales et régionales.

"Hier, nous avons assisté à des évènements auxquels aucun observateur d'élection ne devrait jamais être témoin, et nous espérons ne plus voir de scène de cette nature" est indiqué dans le rapport préliminaire. "Nous sommes étonnés de l'entrée de la police armée et masquée dans les bureaux de vote pour empêcher un processus démocratique pacifique" est-il écrit. Le texte souligne : "Ceux qui ont travaillée dans les bureaux de vote l'ont fait de bonne foi."