Caroline MALCZUK

Les contrats aidés supprimés, les écoles Diwan menacées

En Bretagne, les manifestations en soutien aux écoles immersives en langue bretonne se multiplient. Leur bon fonctionnement dépend des contrats aidés que le gouvernement a décidé de supprimer.

La brigade d'Askapena a montré son soutien aux écoles Diwan. ©Askapena
La brigade d'Askapena a montré son soutien aux écoles Diwan. ©Askapena

Des manifestations essaiment en Bretagne en soutien aux écoles Diwan. Les écoles immersives en langue bretonne sont menacées par la suppression des emplois aidés. Dernier rassemblement en date, celui de Saint-Brieuc. Ce mercredi, 150 personnes ont défilé dans les rues de la commune. La brigade d’ Askapena, en ce moment en déplacement en Bretagne, était présente.

Dans une lettre écrite à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le maire de Quimper Ludovic Jolivet a tenu à rappeler que les écoles Diwan "sont contraintes d’avoir recours à du personnel sous la forme de contrat aidé, ce qui leur permet de limiter l’impact financier du coût des postes d’agents périscolaires et de veiller ainsi à l’équilibre budgétaire de leur association".

Le réseau Diwan réclame au gouvernement "le déblocage de l’ensemble des emplois aidés des écoles dans les cinq départements bretons, selon les mêmes modalités, afin de pérenniser les contrats de travail nécessaires au bon fonctionnement des établissements pour toute l’année scolaire". Il prévient que sans garantie du maintien de ces emplois, "nous resterons fortement mobilisés et nous organiserons d’autres rassemblements ou évènements".