Honneur aux dames ! La sénatrice sortante, Frédérique Espagnac, se représente le 24 septembre prochain. Elle a été investie de nouveau par le Parti socialiste. Sa liste avait été choisie par les militants socialistes des Pyrénées-Atlantiques dès décembre 2016. À 62,1%, face à Pierre Chéret. Autre candidat officiel, le conseiller départemental Max Brisson, investi par Les Républicains.
Le nom de la béarnaise Denise Saint-Pé revient souvent pour conduire la liste MoDem. Mais rien n’est encore avéré. "Tout ça se discute", indique le MoDem Michel Veunac, tandis que Jean-Jacques Lasserre, sénateur sortant du parti, confirme : "C’est une hypothèse." En 2011, la conseillère départementale était arrivée en quatrième position au second tour. Avec 37,82% des suffrages.
Le sénateur socialiste sortant, Georges Labazée, va aussi très probablement se représenter. Il fera son annonce à la presse ce lundi 10 juillet. Il s’exclurait alors "de fait" du Parti socialiste, précise Stéphane Coillard, secrétaire de la fédération des Pyrénées-Atlantiques du Parti socialiste. Car il n’y a qu’une liste officielle PS et celle de Georges Labazée serait alors dissidente. Une règle inscrite dans les statuts du parti pour justement "éviter les multiplications des candidatures".
Peyuco Duhart hésite encore
Même son de cloche du côté des Républicains alors que le maire de Saint-Jean-de-Luz, Peyuco Duhart, réfléchit encore à se présenter. Son envie de briguer un mandat national n'est pas un secret. Faute d’avoir été choisi pour les élections législatives, reste les élections sénatoriales. Il devrait se positionner la semaine prochaine.
"Une procédure d’exclusion sera engagée" si un membre des Républicains dépose une candidature face à Max Brisson, a réagi Nicolas Patriarche, secrétaire départementale du parti dans le 64.
Enfin, il y a ceux qui ne se présenteront pas, touchés par la loi du non cumul des mandats. Jean-Jacques Lasserre, sénateur sortant MoDem, a fait le choix de ne pas se représenter considérant qu’il serait plus utile au Département qu’au Sénat.
Michel Hiriart a également pris la décision de ne pas se présenter, comme il l'avait fait en 2011 sous l’étiquette LR. Il avait recueilli 30,48% des suffrages des grands électeurs au second tour. Maire de Biriatou et président de la fédération nationale des centres de gestion de la FPT, il "favorise les mandats locaux".
