Le département des Pyrénées-Atlantiques gère à travers l'Etablissement public des stations d'altitude (EPSA) les stations de Gourette, la Pierre Saint-Martin et le petit train de la Rhune. Pour ce dernier  site, une réflexion a été engagée afin d'aménager un lieu qui accueille entre 300 000 et 350 000 personnes par an. 

"Le département a demandé à l'EPSA, le délégataire, d'imaginer un projet autour du petit train", explique Daniel Moulia, directeur adjoint des services et responsable de l'antenne bayonnaise du Conseil départemental. Pour l'instant, il s'agit d'une étude de faisabilité avec plusieurs scénarios explique ce dernier.

Une étude qui envisage à la fois la question de l'accès (navettes, parking), de l'entretien et du renouvellement du matériel ferroviaire, d'une scénographie possible pour valoriser le site ou d'aménagements au sommet.  "Au sommet, on peut par exemple envisager de faciliter l'accès des personnes âgées et pour les toilettes il n'y a que celles des ventas", pense le responsable du Conseil départemental.

La question de l'accès en voiture au pied du site est un enjeu de taille. Et l'alternative à la voiture pas facile à mettre en place. "Il y a eu une expérimentation de navette avec l'Agglo Sud Pays Basque en partant d'Ascain qui n'a pas été convaincante à ce jour", regrette Daniel Moulia. Un aménagement du parking situé sur la commune de Sare sera de toute façon nécessaire selon lui. On connaît également le problème des longues files d'attente, même si le département assure que la réservation sur internet a permis d'améliorer l'accès au train.

"Envisager une mise en ouvre pour 2017"

Selon Daniel Moulia, "jusqu'à la fin de l'année il s'agit d'échanger avec les différents acteurs, communes de Sare et Ascain, Agglo Sud Pays Basque, avec lesquels il faudra s'accorder et l'on peut envisager une mise en œuvre en 2017". L’État également aura son mot à dire, pour un site classé Natura 2 000. Le Conseil départemental n'a pas souhaité communiquer sur les budgets à ce stade de l'étude.

Au Conseil départemental, on assure viser plus le qualitatif que le quantitatif. "Nous voulons surtout travailler sur le confort et les conditions d'accès", conclut Moulia. Mais il serait étonnant que le Département voit d'un mauvais œil une fréquentation à la hausse du site.