Les cinq jeunes andalous, accusés d'un viol collectif au matin du 7 juillet dernier pendant les San Fermin seront jugés à partir d'aujourd'hui. Parmi eux se trouvent un garde civil et un militaire. Le juge prendra leurs déclarations en visioconférence depuis leurs prisons respectives.
L'acte d'accusation parle de "faits d'une extrême gravité, exécutés en groupe et de manière répétée, avec de multiples pénétrations". Circonstance aggravante, les accusés avaient filmé leurs actes, le juge précisant que d'après les images "les accusés se moquaient de la victime". Pour ce dernier l'enregistrement montre "un abus évident de situation de supériorité physique" envers la victime.
L'avocat de la victime, Carlos Bacaicoa, a déclaré que celle-ci, une jeune femme de 18 ans, se trouvait "dans un très mauvais état". Il ajoute "qu'il voit mal comment les accusés pourraient sortir de prison avant la fin du procès". Ils risquent de 6 à 12 ans de prison.