Bénédicte Saint -André

Pas de motion de censure de gauche

Les députés échouent à déposer une motion de censure de gauche. Pour la seconde fois, à deux voix près.

La direction du PS avait averti que les signataires d’une motion de censure votée seraient exclus du parti. © DR
La direction du PS avait averti que les signataires d’une motion de censure votée seraient exclus du parti. © DR

Bis repetita. La signature de Sylviane Alaux n'y change rien et comme en mai dernier, la motion de censure de gauche recueille 56 signatures sur les 58 nécessaires.

A l'Assemblée nationale, certains observateurs s'amusent d'un vrai-faux suspense orchestré pour faire monter la pression tout en évitant les sanctions. "Il y a 56 signatures selon les organisateurs, 50 à 52 selon la police", ironisait l'un d'eux avant l'annonce officielle. "Nous nous sommes battus jusqu'au bout contre le cynisme, les pressions... et la loi Travail", indiquait au contraire le chef de file des frondeurs PS, Christian Paul.

Toujours est-il que le projet de loi Travail est de fait automatiquement adopté. Il lui reste encore une navette entre le Sénat et l'Assemblée nationale et l'adoption définitive doit avoir lieu autour du 20 juillet au Palais Bourbon.