Ximun Larre

Avis favorable du Conseil d’État pour la LGV vers Dax et Toulouse

Tandis que le Conseil d’État donne son feu vert à la LGV de Bordeaux en direction de Dax et Toulouse, les opposants se préparent.

Victor Pachon évoque une décision "politiquement stérile". © Joanes ETXEBARRIA
Victor Pachon évoque une décision "politiquement stérile". © Joanes ETXEBARRIA

Le Conseil d’État a donné hier, mercredi 25 mai, un avis favorable au projet de LGV sur les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Le ministre des Transports a maintenant jusqu'au 8 juin pour signer la déclaration d'utilité publique. L'enquête publique réalisée à la fin de l'année 2014 avait émis un avis défavorable, qui n'était que consultatif. Du côté des opposants au projet, le Cade se tient prêt et prépare déjà des recours.

Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la mer et de la pêche, a fait connaître par communiqué de presse cette décision du Conseil d’État. Dans ses propos il "salue cette étape majeure ouvrant la voie à la signature et à la publication de la déclaration d'utilité publique".

Alain Rousset a également fait savoir dans un communiqué de presse qu'il s'agit d'un "projet majeur pour le développement du grand sud-ouest (…) dans le strict respect des engagements pris par l'Etat". Le président du Conseil régional rappelle "qu'il appartient désormais à l’État de trouver les ressources nécessaires à la réalisation de cette grande infrastructure".

Les recours s'organisent

Parmi les opposants à ce projet, Victor Pachon le président du collectif des associations de défense de l'environnement, le Cade, parle pour sa part de "déni de démocratie". Selon lui cette "logique de passer en force bafoue le travail des commissaires enquêteurs, sur lequel se conforment dans l'extrême majorité des cas les décisions finales". 

Victor Pachon, précise que des recours sont déjà à l'étude et seront posés dès la signature d'utilité publique effectuée : "nous avons deux mois pour cela, et deux mois supplémentaires si nous déposons un recours gracieux".