Justine Giraudel

Des vélos pour arrêter la LGV

Txirrinka, la course cycliste anti LGV, a écumé les routes du Pays Basque Nord et Sud le week-end dernier.

Les cyclistes au départ d'Iruñea. (Idoia ZABALETA / ARGAZKI PRESS)
Les cyclistes au départ d'Iruñea. (Idoia ZABALETA / ARGAZKI PRESS)

Les anti LGV du nord et du sud du Pays Basque ont uni leurs jambes pour dénoncer "le grand projet inutile". Partis le 20 mai, ils sont arrivés deux jours plus tard au "nœud de Bergara", premier des cinq tronçons de l'"Y basque" reliant Bizkaia et Gipuzkoa.

Quand les coureurs de la Korrika enfilent leur tennis pour défendre la langue basque, les cyclistes de la Txirrinka enfourchent leurs vélo pour s'opposer à la LGV. Un tour de chauffe et ils sont partis d'Hendaye (Labourd), de Muskiz (Bizkaia), d'Iruñea (Nafarroa) et de Gasteiz (Alaba) le 20 mai, pour rejoindre Bergara (Gipuzkoa), le 22.

Un peloton présenté comme éclectique par les organisateurs, mêlant groupes de défense de l'environnement, assemblées de chômeurs, associations de voisins, retraités, militants contre le récisme, féministes… Ils ont semé les graines de leur combat sur les tronçons du Pays Basque.

Le jour du départ, le CADE avait rejoint l'initiative en se rassemblant à l'entrée du pont international d'Hendaye. Pour nourrir les échanges entre militants et lancer un appel à la mobilisation de chacun-e-s.

Pour avancer sur le chemin de la lutte contre les grands projets inutiles et imposés, le collectif organise en partenariat avec Bizi, Attac Pays Basque, Comité local NDDL, Stop Mines EH et Vegan Pays Basque, la projection du documentaire L'intérêt général et moi de Sophie Metrich et Julien Milanesi… à laquelle ont pris part certaines des associations. Le rendez-vous est donné vendredi 27 mai à 19 heures, à l'Atalante (réservation conseillée : 05 59 55 76 63).