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Bagoaz appelle à la mobilisation pour Xistor Haranburu, Jakes Esnal, Ion et Unai Parot

Le 2 avril 2016 Xistor Haranburu, Jakes Esnal, Ion Kepa Parot et Unai Parot entameront leur vingt-septième année de détention. Le collectif Bagoaz appelle les citoyens à se mobiliser pour réclamer leur libération conditionnelle, qui n'a à ce jour essuyé que des refus.

Bagoaz appelle à une participation massive au rassemblement du 5 avril et à la manifestation du 9, à Saint-Jean-de-Luz. © Bob EDME
Bagoaz appelle à une participation massive au rassemblement du 5 avril et à la manifestation du 9, à Saint-Jean-de-Luz. © Bob EDME

Voici plus d'un quart de siècle que Xistor Haranburu, Jakes Esnal, Ion Kepa Parot et Unai Parot sont incarcérés : les trois premiers ont été condamnés par la Cour d'Assises spéciale de Paris à la perpétuité, le dernier a écopé d'une peine de quarante ans de prison par le Tribunal suprême espagnol.

Des sanctions parmi les plus lourdes pouvant être appliquées dans les deux états, rappelle le collectif Bagoaz, touchant de plein fouet les familles et proches des détenus. Et auxquelles s'ajoutent les refus systématiques aux demandes de libération conditionnelle déposées par les trois hommes incarcérés dans l'Hexagone.

Les familles et proches des détenus estiment qu'il s'agit de "refus basés sur des considérations politiques, et non pas juridiques […] qui soulignent le caractère politique des militants mis en cause mais également l'instrumentalisation du pouvoir judiciaire par le pouvoir politique". Elles ajoutent que ces blocages vont à rebours de la logique de résolution du conflit porté par la société civile du Pays Basque.

Mardi 5 avril la demande de libération conditionnelle de Jakes Esnal sera une nouvelle fois étudiée. Le collectif organise un rassemblement à 19 heures devant la gare de Saint-Jean-de-Luz. Samedi 9 avril, le rendez-vous est donné à 17 heures, place Louis XIV, pour une manifestation demandant la libération des quatre détenus. L'appel à une participation massive est lancé, à l'image des mobilisations des derniers mois en soutien à la détenue Lorentxa Guimon, libérée le 1er mars dernier.