Euskal Herria Bai a organisé ses universités d'été du 27 au 29 août dernier. Les militants abertzale de gauche ont pris le temps de débattre en profondeur sur la situation du Pays Basque Nord. Les échanges se sont concentrés autour de la souveraineté, la situation et la politique sociale, le processus de paix et les axes de travail d'EH Bai.

Suite aux différentes discussions, les militants ont décidé de créer deux groupes de travail. A partir de septembre, un groupe travaillera les sujets sociaux et l'autre se réunira pour l'avancement du processus de paix. Le premier groupe sera créé pour travailler les axes de gauche du mouvement, délaissés selon les militants. Le second, pour faire face au blocage du processus de paix et pour mettre des moyens en place.

Les militants ont aussi débatu sur Euskal Bidea et l'institution Pays Basque. Anita Lopepe, porte-parole du mouvement, a clairement déclaré que si le Pays Basque devait avoir sa propre stucture, ce serait grâce à la volonté civile. Le point de départ de cette réflexion a été l'exemple de la souveraineté de la Catalogne et de l'Ecosse.

Dans les prochains mois, un chapitre du combat pour une institution basque s'achevera. EH Bai a reaffirmé sa volonté de travailler en faveur d'un EPCI unique pour le Pays Basque. En décembre, EH Bai portera un oeil attentif au sommet du Cop 21. L'évènement représente un "enjeu important" pour les militants de la gauche abertzale.