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A Bayonne 3, le PS se positionne en faveur de l'EPCI Pays Basque

Marie-Christine Aragon et Henri Etcheto (32,2% des voix au premier tour) sont les deux conseillers généraux socialistes sortants du canton de Bayonne 3, candidats à leur réélection. Ils affronteront l'alliance UMP/UDI/Forces-64 conduite par Christine Lauqué et Yves Ugalde (32,8%). Ils se positionnent sur la question de l'EPCI, la place qu'ils accorderaient à l'euskara s'ils étaient élus, la LGV et donnent leurs intentions de vote pour la présidence du Département.

Les candidats PS de Bayonne 3 souhaitent le remboursement du financement versé par le Département pour le tronçon Tours-Bordeaux de la LGV.
Les candidats PS de Bayonne 3 souhaitent le remboursement du financement versé par le Département pour le tronçon Tours-Bordeaux de la LGV.

1- Êtes-vous pour une intercommunalité Pays Basque à fiscalité propre, telle que l'a proposée le préfet des PA ? Que comptez-vous faire pour ce dossier au Conseil départemental ?

La création d’une intercommunalité unique pour l’ensemble du Pays Basque Nord est un bon projet. Communauté urbaine ou communauté d’agglomération, les éléments nécessaires pour étayer le choix sont en cours d’étude ; ils sont de trois ordres : les compétences, la gouvernance et les moyens financiers.

Cet EPCI constitue une chance historique de créer une structure unique à l’échelle du Pays basque répondant à la fois à la demande de la population, des acteurs socio-économiques et politiques et à la proposition de l’Etat. Pour nous, il ne faut pas hésiter à franchir ce pas.
Ce projet s’intègre dans le cadre de la loi NOTRe qui voit les Régions et les Départements perdre la clause de compétence générale, et les intercommunalités monter en puissance. Les 8 domaines priorisés dans le cadre de la collectivité territoriale entrent dans les compétences obligatoires, optionnelles ou facultatives des communautés d’agglomérations et des commmunautés urbaines.

2- Que comptez-vous faire concrètement pour l'euskara une fois élus ? 


Le Conseil général poursuivra son soutien à l’euskara dans le cadre de l’OPLB (que nous finançons à hauteur de 33% en 2015), de l’Institut Culturel Basque, des politiques culturelles, dans l’aide à de nombreuses associations et initiatives, etc. Un pas très important a été réalisé au cours des dernières décennies pour endiguer la disparition de l’euskara.

Une nouvelle impulsion est nécessaire pour développer l’offre d’enseignement de, et en, langue basque au sein de l’enseignement public et privé. En particulier, l’immersion dans le premier degré, qui a d’ores et déjà fait l’objet d’expérimentations, et l’atteinte de la parité horaire dans le second degré qui relèvent de l’Education nationale (en lien avec l’OPLB).

Le Département poursuivra sa politique volontariste de formation de ses agents et de généralisation de la signalétique bilingue. Dès la création de la communauté urbaine Pays Basque, cette compétence lui sera transférée.

3- Quelle position aurez-vous sur le dossier de la LGV concernant le tronçon du Pays Basque ? Et concernant le financement du tronçon Tours-Bordeaux ?

En 2011, nous avons hérité du dossier LGV, qui avait été porté par l'exécutif de droite. En 2012, le Conseil Général 64 a participé au financement du projet à hauteur de 30,9 millions d'euros. Ce financement a été suspendu dès 2013 et aucune somme n'a été provisionnée depuis.
Le projet LGV n’est plus à l’ordre du jour. Il est maintenant reporté au-delà de 2030. Nous mettrons en œuvre tous les moyens pour obtenir le remboursement du financement déjà versé pour ce projet.

4- Pour quel candidat à la présidence du Conseil départemental voteriez-vous, le candidat de gauche ou de candidat de droite ?


Nous voterons pour la candidate ou le candidat de gauche.