Mediabask

Huit conseillers du Gouvernement catalan envoyés en prison

La juge Carmen Lamela a decidé d'envoyer huit conseillers du Gouvernement catalan en prison. Le Parquet avait requis leur placement en détention provisoire dans l'attente de leur jugement. Il a également demandé que la juge prononce un mandat d’arrêt européen à l’encontre de Carles Puigdemont ainsi que des quatre conseillers exilés en Belgique.

Une partie de l'executif catalan s'est présenté, ce jeudi matin, à l'Audicencia Nacional. (J. DANAE/ARGAZKI PRESS)
Une partie de l'executif catalan s'est présenté, ce jeudi matin, à l'Audicencia Nacional. (J. DANAE/ARGAZKI PRESS)

L'information vient de tomber. La juge espagnole Carmen Lamela a decidé d'envoyer huit conseillers du Gouvernemant catalan en prison.

Accusés de "sédition", "rébellion" et "détournement de fonds", Oriol Junqueras, Jordi Concejales Turull, Josep Rull, Meritxell Borras, Raül Romeva, Carles Mundo, Dolors Bass et Joaquim Forn s'étaient présentés devant l'Audiencia nacional ce jeudi matin. Le Parquet avait alors requis de la prison et demandé leur placement en détention provisoire.

En revanche, la libération sous une caution de 50 000 € du conseiller Santi Vila a été acceptée par la juge de la Haute cour espagnole. Il avait démissionné avant la proclamation d'indépendance.

Mandat d'arrêt européen contre Puigdemont

Carles Puigdemont, Antoni Concejales Comin, Meritxell Serret, Lluís Puig et Clara Ponsatí, exilés en Belgique depuis lundi, ne se sont eux pas présentés devant la Audiencia Nacional ce matin. Leur avocat avait réclamé qu’ils puissent témoigner par vidéoconférence. Le Parquet a répondu en requérant auprès de la juge Carmen Lamela un mandat d’arrêt européen à leur encontre.

Toujours ce matin, la Cour suprême espagnole a reporté au jeudi 9 novembre prochain l’audience de la présidente du Parlement catalan, Carme Forcadell, ainsi que des cinq membres du conseil des représentants de la chambre. Leur avocat avait demande ce report afin que la présidente et les députés puissent préparer leur défense. D’ici là, tous sont placés sous contrôle judiciaire.