
Travailler à temps plein en CDI mais pour plusieurs entreprises, c’est en peu de mots le principe du travail à temps partagé. Le salarié dispose d’un seul contrat de travail, signé par un Groupement d’Employeurs (GE), mais répartit son temps de travail entre plusieurs entreprises. Actuellement, dans le territoire français, ils sont 35 500 salariés à travailler sous ce dispositif. Majoritairement dans le secteur agricole où les besoins saisonniers se prêtent bien à ce type de contrats.
Mercredi 12 octobre, une table-ronde était organisée sur la question à la Maison des Associations de Bayonne, en présence de la sous-préfète, Catherine Seguin. L’objectif était de faire connaître le dispositif et de l’étendre à d’autres secteurs. Le développement de l’aide à la personne, du fait du phénomène de vieillissement de la population, pourrait être un vivier de nouveaux groupements.
Pour Michel Larralde, secrétaire de l’union locale de la CFDT, le dispositif peut s’avérer intéressant dans certaines situations. Même s’il recommande de rester vigilant : "Dès l’instant où ce n’est pas subi, et que c’est un choix du salarié, pourquoi pas. Il faut veiller néanmoins à ce que cela n’entraîne pas des frais supplémentaires de déplacements. Il faut également s’attacher à ce que ces employés ne soient pas des salariés "Kleenex" que l’on peut jeter à tout moment."
Pour lui, la resorption du chômage passera par ce type de contrats, accompagné de "dialogue social, c’est primordial pour que cela se passe dans les meilleures conditions".

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