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Carte scolaire : des protestations contre les fermetures de postes

La prévision du nombre d’élèves scolarisés sur le département était à la baisse. Finalement, 254 élèves de plus que l’an dernier se sont présentés aux grilles des écoles cette année. Problème : le nombre de postes n’est pas toujours adapté aux effectifs. 

La rentrée a été agitée pour le Dasen Pierre Barriere. ©Isabelle Miquelestorena
La rentrée a été agitée pour le Dasen Pierre Barriere. ©Isabelle Miquelestorena

Face à la hausse imprévue du nombre d’élèves, le Directeur des services départementaux de l’éducation nationale (Dasen) a demandé l’intégration de 20 postes supplémentaires au recteur d’académie. Dans certains cas, il s’agit d’une urgence, selon Cécile Senderain de la FSU : "Sur le secteur d’Ustaritz, tous les remplaçants ont déjà été affectés. Dès qu’il y aura la moindre épidémie en novembre, décembre, on va se retrouver dans des mauvaises situations. En particulier dans les petites écoles de zone rurale où un instituteur peut se retrouver seul avec plus de 40 élèves." 

31 ouvertures pour 10 fermetures 

L’académie a ouvert 31 postes et en a fermé 10 en contre-partie. La balance peut sembler avantageuse mais des protestations ont néanmoins émergé dans certaines écoles. C’est le cas de l’école maternelle Jean Jaurès, à Anglet, ou de celle d’Urrugne-bourg. Dans le premier cas, le maire d’Anglet, Claude Olive, a adressé une lettre au Dasen Pierre Barrière pour protester contre la fermeture de deux demi-postes. L’un en basque et l’autre en français. L’arrivée prévue de nouveaux élèves en novembre et en janvier pourrait, selon Claude Olive, être menacée par ces fermetures. 

Autre école, autre mobilisation. Les parents d’élèves de celle du Bourg d'Urrugne ont bloqué l’accès à l’établissement hier, le jeudi 7 septembre. Ils protestent contre la fermeture d’un demi-poste dans l’école qui amènerait les effectifs à 29 par classe de français.