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Le sort des détenus basques sur l'agenda des autorités françaises

Hier, lundi 10 juillet, la délégation du Pays Basque ne s'est pas rendue à Paris pour rien. En déplacement pour évoquer le dossier des détenus basques avec les plus hautes institutions de l'État, ses membres en sont revenus très positifs.

Une délégation du Pays Basque de 20 personnes a porté le processus de Paix à Paris, lundi prochain. ©Isabelle MIQUELESTORENA
Une délégation du Pays Basque de 20 personnes a porté le processus de Paix à Paris, lundi prochain. ©Isabelle MIQUELESTORENA

Ils étaient 20 - élu-e-s de tous bords, membres de la société civile - à se déplacer à Paris pour porter la voix du Pays Basque et faire avancer le processus de paix. Avec des résultats. En témoigne la dernière phrase du communiqué envoyé par Bake Bidea : "La question des prisonniers basques n’est plus seulement une question basque, elle s’inscrit désormais dans les agendas des autorités françaises." Les membres de la délégation s’accordent à dire que c’est un déplacement très positif "par la qualité de l’écoute et par les perspectives de travail envisagés".

La journée a été plutôt intense pour la délégation du Pays Basque. Elle a été rythmée par huit rendez vous "au niveau de l’exécutif (ministère de la Justice), du législatif (divers groupes parlementaires et vice-présidente de l’Assemblée nationaule) mais aussi auprès d'organismes indépendants de défense des droits de l'Homme (Commission nationale consultative sur les droits de l'Homme-e-s, défenseur des droits, contrôleure générale des lieux de privation de liberté) et du syndicat de la magistrature" résume Bake Bidea.

Six ans après la Conférence internationale de paix d’Aiete, un peu moins de sept mois après Louhossoa et un peu plus de trois mois après le 8 avril, ce lundi 10 juillet est à ajouter aux dates clés de la résolution du conflit au Pays Basque. Car c’était la première fois qu’une délégation était reçue de façon officielle par des représentants des plus hautes institutions de la République française afin de mettre sur la table la question des détenus basques. Et était entendue.