Si les éleveurs de Barcus, de Domezain et Gabat ont obtenu la vie sauve de leurs volailles saines, en pleine crise de grippe aviaire, cela n’a pas été sans contrepartie. Leur élevage respectif a été placé sous haute surveillance sanitaire. À la clef, des analyses virologiques et sérologiques dont le coût est d’autant plus élevé que les autorités publiques leur ont imposé une quantité de prélèvements équivalente à celle des élevages de très grande taille.
Le coût global de ces analyses devraient avoisiner les 20 000 €. Une somme que les trois éleveurs devront assumer seuls : l’Etat ne les prend pas en charge. "Une situation d'autant plus absurde car une indemnisation est prévue mais uniquement en cas d'abattage des animaux", interpelle l’inter-amap Pays Basque. Et de souligner que les éleveurs ne vont pas être en mesure de faire face à cette lourde dépense.
L’inter-amap en appelle donc à la poursuite de la mobilisation, cette fois-ci sous forme de dons, "pour soutenir jusqu'au bout les élevages de Bernadette Prébendé, Jean-Michel Berho et la ferme Uhartia".