Caroline MALCZUK

Etre candidat à la présidentielle, Jean Lassalle y croit dur comme fer

Le député Jean Lassalle n'est plus qu'à quelques voix d’être officiellement candidat à l’élection présidentielle. Il est invité à s’exprimer au journal de 20 heures de TFI, ce vendredi.

Jean Lassalle. © Marie-Lan Nguyen
Jean Lassalle. © Marie-Lan Nguyen

47. C’est le nombre de signatures qui manquaient mardi au député de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle, afin d’être définitivement candidat à l’élection présidentielle, selon la dernière liste des parrainages publiée par le Conseil constitutionnel. La clôture de leur réception est fixée à 18 h, ce vendredi. Le maire de Lourdios-Ichère en a au moins 453.

Les 500, "en principe, je les ai", explique Jean Lassalle. "Mon destin se joue aujourd’hui." En terme d’intentions de parrainages en tout cas, il l’affirme, il a "plus que le nombre" requis. Mais ce n’est pas tout d’avoir le nombre, il y a deux conditions établies par le Conseil constitutionnel pour que les signatures soient retenues : pas plus d’un dixième des parrainages nécessaires doivent émaner d’un même département ou collectivité d’outre-mer, ces parrainages doivent être signés par des élus d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer.

Jusqu’à demain, samedi, rien n’est donc encore joué. Jean Lassalle reste prudent : "J’attends les résultats, je suis un peu superstitieux."  La liste officielle des candidats à l’élection présidentielle sera dévoilée, à 11 h 30, par le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius.

En attendant, Jean Lassalle est l’invité du plateau de 20 h de TF1, ce soir. L’occasion pour le député d’exprimer une certitude. "Je sais que les Français vont se rassembler" autour d'un "idéal commun" et au-delà des clivages politiques. Jean Lassalle rêve en fait d’un nouveau conseil national de la résistance. Il pourra aussi expliquer aussi son choix de parrainer Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste, alors qu’il avait d’abord promis sa signature à Henri Guaino. Mais il connaît le premier depuis longtemps. "Ce type est bien. Pendant la campagne, il m’a téléphoné."

Une chose est sûre, si Jean Lassalle est officiellement candidat, c’est pour gagner. Il cite alors son père qui lui disait toujours : "Quand tu fais quelque chose, il faut que tu le fasses à fond."