MEDIABASK

La petite Izar devra être séparée de sa mère

Izar, récemment poignardée par son père, restera avec sa mère en prison jusqu'à ses trois ans, le 2 mars prochain. Puis elles seront de nouveau séparées.  

Sara Majarenas, originaire de Donostia est incarcérée à Valence (Gorka RUBIO/Argazki Press)
Sara Majarenas, originaire de Donostia est incarcérée à Valence (Gorka RUBIO/Argazki Press)

Izar, fille de la détenue basque Sara Majarenas vient de subir cinq semaines d'hospitalisation, après deux coups de couteaux reçus par son père. Elle ne pourra rester auprès de sa mère que jusqu'au 2 mars prochain, date à laquelle elle "fêtera" ses trois ans. Passé cet âge, les enfants de détenus doivent quitter la prison.

Après une telle agression, "elles ne doivent pas être séparées de nouveau", a confié la grand-mère maternelle de l'enfant au journal GARA. L'avocate de la détenue maintient de son côté une demande de libération conditionnelle pour Sara Majarenas.

Sortu appelle également à sa libération immédiate, au regard des traumatismes subis par l'enfant. Pour la formation indépendantiste, Sara Majarenas, ayant déjà purgé plus des trois-quarts de sa peine, serait déjà dehors si la loi pénale ordinaire lui était appliquée. 

La municipalité de Donostia a voté une motion (avec le PNV, PSE, EH Bildu et Irabazi) pour qu'elle soit transférée vers une prison proche de Donostia, en application de la loi. Le PP s'est abstenu. 

Si la demande de libération n'est pas acceptée, ce n'est qu'en avril 2018 qu'Izar pourra retrouver sa maman. Fin de peine. Cela n'aura jamais si bien porter son nom.