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Petit rappel des événements en milieu carcéral

Certains détenus basques ont connu des derniers jours agités. Les six prisonniers de Fleury-Mérogis, Ibon Iparragire, Manu Azkarate, et Sara Majarenas n'ont pas un quotidien de tout repos.

Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.
Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.

Les événements de ces derniers jours concernant certains détenus basques ne sont pas anodins. En effet des avancées (ou pas) ont été faites dans le cas des six prisonniers de Fleury-Mérogis, d'Ibon Iparragirre, de Manu Azkarate, et de Sara Majarenas.

Les prisonniers de Fleury-Mérogis

Le 24 janvier dernier, les six détenus incarcérés à Fleury-Mérogis avaient entamé des actions de protestation réclamant l'éloignement d'un surveillant de la prison vers une autre division. Il aurait eu une attitude répréhensible envers eux et aurait notamment frappé Iñaki Reta. La direction de la prison vient de leur assurer que ce surveillant serait tenu à l'écart. Les prisonniers basques viennent donc de mettre un terme à leur mouvement.

Ibon Iparragirre

Il y a peu, Ibon Iparragirre a été deux fois agressé par d'autres prisonniers en 24 heures à la prison d'Alcala Meco. A la suite d'une de ces agressions, Ibon Iparragirre a perdu connaissance et a dû être transféré à l'infirmerie pénitentiaire. De plus ses agresseurs lui ont cassé son dentier. Il faut rappeler qu'Ibon Iparragirre est gravement atteint du Sida au stade C, et qu'il a développé des pathologies liées à sa maladie. Sa famille demande depuis longtemps sa libération afin qu'il reçoive des soins adaptés.

Manu Azkarate

En ce qui concerne Manu Azkarate, celui-ci a été transféré de l'infirmerie de la prison de Soto del Real à l’hôpital le 6 février dernier. Il souffre d'un ulcère à la jambe, et selon sa famille son incarcération ne lui permet pas un traitement adéquat. A l’hôpital Manu Azkarate aurait attendu 9 heures assis sur une chaise avant de pouvoir rentrer en chambre. Il avait été arrêté le 14 novembre dernier à Marseille et sa famille avait déjà dénoncé la brutalité dont auraient fait preuve les policiers français lors de l'arrestation, sans pour autant engager une procédure. 

Sara Majarenas

Le cas de Sara Majarenas est peut être un de ceux qui a le plus touché la société basque. Le 15 janvier dernier, l'ancien compagnon de Sara Majarenas avait agressé leur fille de trois ans au couteau. Jusqu'à présent Sara Majarenas n'avait le droit de voir sa fille à l’hôpital tous les deux jours une seule heure. Mais finalement le juge lui a accordé le droit de rester avec sa fille jusqu'à sa sortie de l’hôpital. Sara Majarenas reste cependant sous surveillance 24 heures sur 24.