Ils étaient 160 retraités ce matin à défiler entre la place de la Liberté et la sous-préfecture. Neuf organisations syndicales et associations de retraités avaient lancé un appel unitaire sur l'ensemble de l'hexagone. Avec pour mot d'ordre, "une véritable revalorisation des retraites et des pensions dès le 1er octobre 2016".

Les retraités avaient demandé une entrevue à la sous-préfète mais ont quitté les lieux sans l'obtenir. Jean-Paul Bire, animateur CGT retraités, ne cache pas son amertume. "C'est la première fois que nous ne sommes pas reçus ou qu'on ne prend pas notre motion". Ce dernier évoque déjà de probables mobilisations à venir.  

Selon les syndicats et organisations de retraités, "il faut remonter au 1er avril 2013 pour retrouver une simple prise en compte de l'inflation". Ils dénoncent un recul des pensions par rapport aux salaires, "de 1,4 à 1, 8 % par an" et une "cascade de mauvaises mesures fiscales".

Jean-Paul Bire décrit la situation en Pays Basque Nord. "Nous avons 30 % des retraités qui touchent moins de 1 000 euros par mois". Avec des conséquences qui se font sentir, "des sacrifices sur les dépenses de santé par exemple".

Les femmes encore plus fragilisées

Et celui-ci de rappeler une disparité homme-femme qui se prolonge durant la retraite. "Parmi les faibles pensions, il y a un nombre important de femmes. Soit elles ont peu ou pas cotisé, soit elles ont touché des salaires inférieurs aux hommes".