Le syndicat LAB a organisé une conférence de presse samedi 10 septembre à la Bourse du travail de Bayonne. Plus de 80 personnes étaient là au nom de la "liberté syndicale". Une liberté mise à mal, par le recours déposé par la CGT contre LAB, en vue des élections professionnelles dans les TPE (très petites entreprises). Des représentants d'EH Bai, Sortu, des Verts et d'Euskal Konfederazioa étaient présents. Ainsi que des représentants de la CGT de l'hôpital de Bayonne et de Solidaires.

Pour Euskal Konfederazioa, la dénonciation de l'utilisation de l'euskara par la CGT "semble digne d'une époque (...) révolue". D'une manière générale Euskal Konfederazioa précise qu'il s'agit "d'une attaque contre le droit d'utiliser la langue basque dans le monde du travail". Une attaque à rebours des avancées obtenues ces dernières années. Et Euskal Konfederazioa de rappeler le rôle de l'Office public de la langue basque, "dont l'Etat est partie prenante" pour encourager l'utilisation de l'euskara par les acteurs sociaux.

Jusqu'à présent, la députée Sylviane Alaux, le mouvement de jeunesse Aitzina, le secrétaire général de la CFDT du Pays Basque, Michel Larralde, la CNT (Confédération nationale du travail) et le STC, Syndicat des travailleurs corses ont apporté leur soutien à LAB.