Il n'est toujours pas question pour la députée européenne et ministre démissionnaire Michèle Alliot-Marie d'évoquer d'éventuelles difficultés à rassembler les parrainages nécessaires aux très convoitées primaires de la droite et du centre. (13 candidats en tout)

Dans une lettre -signée M- publiée sur Twitter, cette dernière préfère continuer à prendre de la hauteur. Comme elle l'avait déjà expliqué en juin, selon elle, c'est l'esprit du gaullisme qui prévaut. "Les candidats à la magistrature suprême ne sauraient être désignés ou préselectionnés par un parti". 

"Dans les prochaines semaines, je poursuivrai le travail entrepris à l'élaboration d'un véritable pacte présidentiel", continue-t-elle. Soit un projet de rassemblement adossé à "un programme législatif élaboré autour de propositions pragmatiques et de bon sens".

Du pragmatisme et du bon sens qui devraient vraisemblablement l'amener à se retirer de la course -ou à ne jamais vraiment y entrer- si Nicolas Sarkozy sortait gagnant des primaires. Comme elle, il veut rendre à la France sa grandeur.